Quelle est la nationalité la plus difficile à acquérir ?
La citoyenneté est l’union juridique d’un État et d’une personne particulière. Il exprime non seulement la relation subjective d’une personne avec un pays donné, mais également le cercle de droits qu’elle peut faire respecter sur l’État.
Malgré l’existence d’un droit international régissant l’acquisition et la perte de la citoyenneté, environ 4,2 millions de personnes restent dans le monde sans citoyenneté. En tchèque, le nom « sans-abri » leur était déjà utilisé à l’époque de la 1ère République. L’absence de nationalité découle de diverses causes, souvent en raison du changement de territoire de l’État, respectivement, de la rupture des États d’origine et de l’émergence de nouveaux États. D’autres fois, il peut se produire dans une situation où le pays ne dispose pas d’un système fonctionnel d’enregistrement des naissances.
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L’itinérance ou l’absence de nationalité, a des conséquences fatales pour les personnes concernées. La nationalité est une condition préalable essentielle à la vie active dans la communauté, mais aussi la possibilité d’exercer les droits fondamentaux de l’homme, dont beaucoup appartiennent exclusivement à des citoyens, tels que le droit de vote. Les apatrides sont souvent incapables d’obtenir une preuve d’identité, ils peuvent être fournis, ils peuvent se voir accorder le droit à l’éducation, aux soins médicaux ou au travail.
Bien que certains apatrides puissent également être des réfugiés, il s’agit de deux catégories différentes. En 1995, le HCR a été chargé par l’Assemblée générale des Nations Unies de travailler en étroite collaboration avec les autorités de l’État afin de prévenir les cas d’absence de nationalité et de protéger ceux qui n’ont pas la nationalité.
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En 2014, le HCR a lancé une campagne #IBelong de 10 ans visant à mettre fin au phénomène de l’absence de nationalité dans le monde.
L’absence de nationalité n’est pas aussi courante en Europe centrale que dans d’autres parties du monde. Dans certains pays, comme la Slovénie, mais le nombre d’apatrides dépasse 4 000, en Pologne et en Slovaquie, près d’un millier d’inscrits.
En 2018, le bureau local du HCR a réalisé une étude sur la situation des apatrides en République tchèque (Visages de l’apatridie en République tchèque en anglais), dont l’objectif est de rendre compte de la vie, des possibilités juridiques et, enfin, du nombre estimé de ces personnes dans le territoire République.